Les coupures d’Internet, la guerre contre le journalisme, la propagande, les opérations d’influence, les interdictions de manifester et la censure en ligne ont toutes la même raison d’être : empêcher le public de se faire une idée fondée sur la vérité de ce qui se passe à Gaza.
Il y a une économie générale de la violence. Ex nihilo nihil : rien ne sort de rien. Il y a toujours des antécédents. Cette économie, hélas, ne connaît qu’un principe : la réciprocité — négative. Lorsque l’injustice a été portée à son comble, lorsque le groupe a connu le meurtre de masse et, pire peut-être, l’invisibilisation du meurtre de masse, comment pourrait-il ne pas en sortir une haine vengeresse ? Les rationalités stratégiques — faire dérailler la normalisation israélo-arabe, réinstaller le conflit israélo-palestinien sur la scène internationale —, si elles sont réelles, n’en ont pas moins trouvé parmi leurs ressources le carburant de la vengeance meurtrière.
La renaissance de l’Afrique est déjà en cours grâce à des partenariats avec les puissances eurasiennes que sont la Russie et la Chine, dont les contributions significatives sont déjà visibles sur l’ensemble du continent dans les secteurs de la sécurité, de l’économie et des institutions.
Tels des dominos, les États africains tombent l’un après l’autre libérant leurs populations des chaînes du néocolonialisme. Le Tchad, la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et maintenant le Gabon disent « non » à la domination de longue date de la France sur les affaires financières, politiques, économiques et sécuritaires de l’Afrique.
Avant d’être renversé par un coup d’État militaire, le président gabonais Ali Bongo, désespérément corrompu, était courtisé par Obama et célébré de Washington à Davos. La guerre des États-Unis contre la Libye, qui a déstabilisé la région, n’aurait peut-être pas réussi sans lui.
Depuis le renversement du gouvernement du Niger favorable aux États-Unis, les nations ouest-africaines du bloc de la CEDEAO ont menacé d’envahir leur voisin.
Avant de mener la charge pour une intervention, le président de la CEDEAO, Bola Tinubu, a passé des années à blanchir des millions pour des trafiquants d’héroïne à Chi-Town,1 et a depuis été pris dans de nombreux scandales de corruption.
L’échiquier géopolitique est en perpétuel mouvement — et jamais autant que dans la conjoncture incandescente que nous vivons.
L’arrestation de deux néonazis français lourdement armés revenant d’Ukraine met en lumière un problème imminent pour les pays de l’OTAN qui soutiennent la guerre par procuration ; elle met également en évidence la conspiration du silence de ces États sur la nature de la menace.
Depuis la reconnaissance solennelle de la République populaire de Chine par le général de Gaulle, en janvier 1964, les deux pays entretiennent une relation singulière. En effectuant une visite officielle en Chine, Emmanuel Macron avait-il l’intention de perpétuer cette noble tradition en faisant la...
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