Tels des dominos, les États africains tombent l’un après l’autre libérant leurs populations des chaînes du néocolonialisme. Le Tchad, la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et maintenant le Gabon disent « non » à la domination de longue date de la France sur les affaires financières, politiques, économiques et sécuritaires de l’Afrique.
Avant d’être renversé par un coup d’État militaire, le président gabonais Ali Bongo, désespérément corrompu, était courtisé par Obama et célébré de Washington à Davos. La guerre des États-Unis contre la Libye, qui a déstabilisé la région, n’aurait peut-être pas réussi sans lui.
Depuis le renversement du gouvernement du Niger favorable aux États-Unis, les nations ouest-africaines du bloc de la CEDEAO ont menacé d’envahir leur voisin.
Avant de mener la charge pour une intervention, le président de la CEDEAO, Bola Tinubu, a passé des années à blanchir des millions pour des trafiquants d’héroïne à Chi-Town,1 et a depuis été pris dans de nombreux scandales de corruption.
L’échiquier géopolitique est en perpétuel mouvement — et jamais autant que dans la conjoncture incandescente que nous vivons.
L’arrestation de deux néonazis français lourdement armés revenant d’Ukraine met en lumière un problème imminent pour les pays de l’OTAN qui soutiennent la guerre par procuration ; elle met également en évidence la conspiration du silence de ces États sur la nature de la menace.
Depuis la reconnaissance solennelle de la République populaire de Chine par le général de Gaulle, en janvier 1964, les deux pays entretiennent une relation singulière. En effectuant une visite officielle en Chine, Emmanuel Macron avait-il l’intention de perpétuer cette noble tradition en faisant la...
Le 9 novembre 2022, à Toulon, le régime macronien a présenté sa nouvelle « revue nationale stratégique ».
Fidèle à son allégeance atlantiste, il a désigné la terrible menace qui plane sur nos têtes. Quel est ce péril mortel ? C’est la Chine, bien sûr, un pays assoiffé de richesses qui jette sourno...
« Après avoir dominé le monde pendant deux siècles, l’Occident stupéfait réalise qu’il va falloir passer la main. »
« Le communiste, qui est internationaliste, peut-il être en même temps patriote ? Nous pensons que non seulement il le peut, mais il le doit. Ce sont les conditions historiques qui déterminent le contenu concret du patriotisme. Il y a notre patriotisme à nous, et il y a le patriotisme des agresseurs...
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