Bruno Guigue réagit à l’éditorial du « Monde » paru le 5 août 2021.
Seconde partie de notre article consacré à la couverture médiatique du « conflit israélo-palestinien » par France 2.
Du 7 mai au 8 juillet, nous avons étudié de manière exhaustive les reportages et les directs que le 20 h de France 2 a consacrés à la situation en Israël et dans les territoires palestiniens. De dépolitisation en désinformation, on y observe une couverture au rabais, usant quasi méthodiquement des biais traditionnels en la matière (auxquels nous avons consacré notre première émission sur Radio Cause Commune).
Il y a exactement 100 ans, 13 hommes se sont réunis pour la rencontre secrète de la fondation du Parti communiste chinois. Après de nombreuses errances et péripéties, le parti est devenu la plus grande formation politique du monde. Il déterminera indéniablement et dans une large mesure le cours du XXIe siècle. Texte et analyse de Marc Vandepitte, spécialiste de la Chine.
Lorsque Naftali Bennett — pour la première fois, un Premier ministre israélien porte la kippa — se réfère à la Bible pour justifier sa revendication de la terre d’Israël, il ne fait pas référence aux écritures juives, mais à la doctrine religieuse protestante.
« Il est frappant de constater à quel point les techniques utilisées par Fox News pour effrayer les citoyens au sujet de la campagne de vaccination étatsunienne [sont] similaires à celles qu’emploient le New York Times, Reuters et d’autres pour faire peur aux gens à propos des vaccins chinois. » — Jim Naureckas, Fairness and Accuracy in Reporting
Dimanche dernier, pour la première fois depuis plus de 20 ans, les Cubains sont descendus dans la rue pour exprimer leur mécontentement. Cela semblait être un mouvement spontané, mais en y regardant de plus près, il y a beaucoup plus que cela. Les États-Unis tentent de provoquer un changement de régime depuis soixante ans. Ces dernières années, ils ont utilisé les réseaux sociaux et les médias grand public de manière sophistiquée. Les derniers événements en date en sont un exemple typique.
Le gouvernement des États-Unis peut provoquer la misère économique du peuple cubain, mais il ne peut, semble-t-il, le convaincre de renverser son gouvernement.
Tour à tour calomnié et ignoré, le journaliste Julian Assange ne bénéficie pas du large mouvement de solidarité que son statut de prisonnier politique et de héros de la liberté de la presse aurait dû faire naître. Dans quelle mesure les médias peuvent-ils être tenus pour responsables de la relative indifférence face à la persécution du fondateur de WikiLeaks par Washington ? Pour Fabienne Sintes de France Inter, les causes du manque d’intérêt ne sont pas à chercher de ce côté-là. Retour sur son interview (31 mai 2021) de la compagne et de l’avocat français de celui qui croupit dans une geôle londonienne en attendant une éventuelle extradition vers les États-Unis.
Depuis l’avènement de la Révolution cubaine en 1959, Cuba a fait de la santé une priorité nationale et a construit un système public, universel et gratuit, en plaçant le patient au centre du projet médical. Basé sur la prévention et le concept de « médecin de famille », il a permis à la population de bénéficier d’un niveau de protection sanitaire unique pour un pays du Tiers-monde, et d’atteindre des indicateurs comparables à ceux des nations les plus développées. Reconnu par les institutions internationales comme étant le modèle prééminent pour les pays en voie de développement, le système de santé cubain est considéré par certains observateurs comme une potentielle source d’inspiration pour les nations les plus riches, notamment grâce à son modèle préventif. En plus de soigner ses propres citoyens, Cuba propose depuis plus d’un demi-siècle son expertise médicale à travers le monde et soigne les populations de tous les continents, faisant de ce service sa première source de revenus.
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