Traduit de l’anglais par EDB () • Langue originale : anglais |
Dans toute guerre, la première victime est la vérité. Voici les plus gros mensonges que le gouvernement des États-Unis raconte à son peuple à propos de la guerre en Ukraine !
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a interdit tous les partis d’opposition et proscrit l’utilisation du russe comme deuxième langue d’État. Pourquoi a-t-il violé sa promesse de campagne de 2019 d’arrêter le massacre génocidaire de milliers de personnes dans le Donbass, alors qu’elles ont voté pour lui ? A-t-il menti parce que des néonazis ont menacé de le tuer s’il ne faisait pas ce que ces derniers voulaient1 ? Ou a-t-il peur de la CIA — qui a déjà assassiné d’autres dirigeants —, faisant de lui une marionnette ? Devons-nous faire confiance au jugement d’un homme qui exige une zone d’exclusion aérienne susceptible de provoquer un holocauste nucléaire mondial ? Zelensky supervise la torture et l’assassinat de dissidents politiques.2
Quand Idi Amin a perpétré un génocide en Ouganda, l’ONU a violé la souveraineté ougandaise pour l’arrêter. Lorsque l’Ukraine a perpétré un génocide dans le Donbass et a planifié une escalade, la Russie l’a arrêté.3 Les États-Unis ont violé la souveraineté de Cuba pour amener la planète au bord de l’holocauste nucléaire. Les États-Unis ont violé de nombreuses souverainetés au cours des dernières guerres, tuant des millions de personnes. Étant donné le génocide d’une minorité nationale par l’Ukraine, la souveraineté de ce pays ne devrait pas être respectée.
Si Poutine est un criminel de guerre pour avoir causé la mort de civils, comment qualifions-nous l’Ukraine qui a tué 10 000 civils dans le Donbass depuis 20144 ? Quelqu’un a-t-il qualifié Zelensky de criminel de guerre ? Les millions de personnes tuées par les États-Unis dans d’autres guerres récentes sont des centaines de fois pires. Appeler Poutine un criminel de guerre empêche Biden de négocier avec lui, avec l’excuse « on ne peut pas parler aux criminels de guerre ». Cela rend très difficile l’arrêt de ce conflit. De toute évidence, les États-Unis veulent que la guerre se poursuive jusqu’au dernier Ukrainien. Le plan de la Rand Corporation est d’« embourber » la Russie tout comme les États-Unis ont embourbé l’URSS en lançant l’opposition d’Al-Qaïda en Afghanistan.
En réalité, la grande majorité du monde ne le fait pas, notamment la Chine, l’Inde, la majeure partie de l’Afrique, Israël, la moitié de l’Amérique latine et de nombreux autres pays. Les deux plus grands partis politiques de Russie ne s’opposent pas à l’intervention de leur pays, le deuxième plus grand parti étant le parti communiste.
La Russie a la même politique que les États-Unis. L’agence de presse Tass a rapporté5 que, le 22 mars, le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a déclaré que la Russie n’utiliserait des armes nucléaires que si son existence même était menacée. La Russie avait une politique de « non-utilisation en premier » (« No First Use » / NFU) jusqu’à ce que les États-Unis refusent de faire de même ; la Russie l’a donc abandonnée. Les présidents des États-Unis ont menacé d’utiliser des armes nucléaires à plusieurs reprises depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale contre des pays qui ne constituent pas une menace pour eux.6
La Russie n’a pas utilisé d’armes chimiques en Syrie. La Russie a négocié la destruction ou le retrait des stocks syriens. Les attaques chimiques en Syrie ont été perpétrées par des rebelles soutenus par l’Arabie saoudite et les États-Unis.7 Si quelqu’un a le dos au mur, ce sont bien les Ukrainiens et les néonazis qui sont formés par la CIA aux tactiques sous fausse bannière [faux drapeau / false flag (NdT)]. Comme en Syrie, les médias étatsuniens accusent faussement les Russes sans la moindre preuve. Comme en Syrie, tout produit chimique libéré en Ukraine sera probablement l’œuvre des opposants à la Russie pour blâmer celle-ci.
Les États-Unis ont donné à l’Irak des armes chimiques qui ont été utilisées pour tuer des milliers de Kurdes et d’Iraniens en 1982-83, avant que les stocks ne soient détruits par les Irakiens. Les États-Unis sont le tueur chimique, pas la Russie qui les a empêchés de nuire encore plus. L’histoire est pleine de faux drapeaux des États-Unis.8
Cette accusation a été propagée par les médias au cours de la deuxième semaine de mars, mais, depuis la révélation embarrassante que le Pentagone finançait des laboratoires en Ukraine, plus rien n’a été dit là-dessus. Les États-Unis ont d’abord rapporté que des spécimens dangereux devaient être détruits de peur qu’ils ne tombent entre les mains des Russes ; plus tard, il a été rapporté que les spécimens en question n’étaient pas du tout dangereux, ceci afin de ne pas incriminer les États-Unis. Toute diffusion d’agents pathogènes sous fausse bannière par l’Ukraine pour accuser la Russie est maintenant probablement exclue. Le Pentagone est coupable d’avoir financé la recherche sur les virus à gain de fonction en Chine après qu’ils ont été interdits aux États-Unis, ce qui pose la question d’une éventuelle fuite en laboratoire du virus responsable du COVID-19. Les États-Unis sont le bio-tueur qui a utilisé une souche d’anthrax de l’armée US en octobre 2001, pas la Russie.
Selon Newsweek, « Poutine n’attaque pas intentionnellement les civils […] Au cours de près de quatre semaines, les missiles tirés sur Kiev ont été rares […] Les destructions ne représentent qu’une petite fraction de ce qui est possible ».9 Le massacre évoqué de civils à Boutcha, qui a incité Biden à accuser Poutine de crimes de guerre, a été perpétré par des Ukrainiens qui « nettoyaient » la ville des collaborateurs présumés après le départ des troupes russes quelques jours auparavant.10
Rien ne prouve que la Russie ait attaqué des cibles et accusé l’Ukraine. Au contraire, sept jours avant l’incursion de la Russie, la Mission de surveillance de l’OSCE a fourni des preuves d’une attaque ukrainienne sous fausse bannière contre une école maternelle pour accuser les séparatistes du Donbass.11 Personne n’a été tué, mais les bombardements ukrainiens sur Donetsk ont été multipliés par 100 au cours des quatre jours suivants, ce qui a conduit à l’incursion de la Russie pour y mettre fin.12 Les attaques contre une maternité, des appartements et une salle de spectacle peuvent avoir été de faux drapeaux, des événements mis en scène ou des situations où des civils étaient pris en otage par des combattants. Il a été signalé que des snipers ukrainiens tiraient depuis une maternité. Des habitants de Marioupol, qui ont pu sortir, ont témoigné que les combattants ukrainiens empêchaient les civils de s’échapper par le couloir humanitaire, ceci afin d’être utilisés comme boucliers humains.13
Ceci est manifestement ridicule, car la Russie est déjà débordée et n’est pas en mesure d’attaquer qui que ce soit d’autre. La Russie ne veut pas non plus d’une guerre nucléaire. L’objectif de la Russie est de protéger le Donbass, d’obtenir la reconnaissance de la Crimée, de dénazifier l’Ukraine et d’empêcher les missiles nucléaires de se rapprocher de la frontière russe. En exagérant les objectifs de Poutine au lieu de les négocier, les États-Unis prolongent la guerre et provoquent la destruction de l’Ukraine.
Les soldats russes ont reçu l’ordre de « garder et contrôler » ces centrales afin d’éviter qu’elles ne soient endommagées par inadvertance ou délibérément. Des photographies montrent que les Ukrainiens ont tiré le premier coup de feu, détruisant un char russe, après quoi un deuxième char a riposté. Un bâtiment d’entraînement a été endommagé lors de l’échange. Les incendies n’étaient pas à proximité des réacteurs. L’électricité nécessaire au refroidissement n’a jamais été coupée. Mais le battage médiatique a été fait pour effrayer l’Europe afin d’obtenir son intervention dans la guerre en Ukraine.14
Si la Russie parvient à empêcher les missiles nucléaires des États-Unis d’être positionnés en Ukraine à sept minutes de vol de Moscou, elle rendra un grand service à l’humanité. Tout comme les missiles fixes ICBM étatsuniens sont en état d’alerte avec des ordres « launch them or lose them » (« lancez-les ou perdez-les ») sans possibilité d’annulation après le lancement, des missiles en Ukraine augmenteraient le risque d’accident ou d’erreur de calcul avec peu de temps d’avertissement pour vérifier. Nous serions sur des charbons ardents avec la menace de l’apocalypse. Cela devrait faire peur à tout le monde. En mars, l’Inde a procédé à un lancement accidentel de missile sans ogive qui a atterri au Pakistan, nation dotée de l’arme nucléaire.15 Poutine a averti en 2019 que tout missile entrant dans l’espace aérien de la Russie serait présumé être nucléaire ; cela nécessiterait de lancer une riposte de représailles avant l’impact, afin que la force de dissuasion du pays ne soit pas détruite.16
Les États-Unis et l’OTAN menacent la planète, pas la Russie. Voici les faits :
- Le président Reagan a rejeté l’offre du président Gorbatchev de renoncer au déploiement d’un système de défense antimissile « Star Wars » (« Guerre des étoiles ») dans l’espace comme condition pour que les deux pays éliminent toutes leurs armes nucléaires.
- Le président Clinton a refusé l’offre du président Poutine de réduire nos arsenaux nucléaires massifs à 1 500 bombes chacun, et d’appeler tous les autres États dotés d’armes nucléaires à négocier leur élimination complète, en échange de la renonciation par les États-Unis à placer des sites de missiles en Roumanie.
- Le président George W. Bush est sorti du traité sur les missiles antibalistiques de 1972 et a installé une base de missiles en Roumanie. Le président Trump en a placé une autre en Pologne.
- Le président Bush en 2008 et le président Obama en 2014 ont bloqué toute discussion sur les propositions russes et chinoises d’interdiction des armes spatiales au sein du Comité du désarmement de l’ONU à Genève, où règne le consensus.
- Le président Obama a rejeté l’offre du président Poutine de négocier un traité d’interdiction de la cyberguerre.
- Le président Trump a retiré les États-Unis du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire.
- Du président Clinton au président Biden, les États-Unis n’ont jamais ratifié le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires de 1992, alors que la Russie l’a ratifié.
Ne devrait-on pas se demander si ce sont les États-Unis, et non la Russie, qui non seulement menacent le monde, mais aussi l’espèce humaine tout entière et pour l’éternité ?
Les organes d’information des États-Unis sont la propriété d’oligarques milliardaires de Wall Street qui fournissent aux prétendus journalistes le scénario des reportages, faisant des reporters de télévision des acteurs rémunérés qui savent bien où se trouvent leurs intérêts. Les médias US se sont avérés encore plus dangereux et plus belliqueux que le Pentagone, comme l’ont montré les guerres passées des États-Unis (Vietnam, Irak, Syrie, Gaza, Yémen, Afghanistan). Maintenant, ces milliardaires censurent les médias sociaux, et nous sommes donc censurés nous-mêmes dans nos propres recherches. Les États-Unis ont fermé les médias russes comme Tass et Russia Today (RT) pour empêcher les Américains d’entendre un autre son de cloche et de se faire leur propre opinion sur qui ment et qui dit la vérité. De quoi les États-Unis ont-ils peur s’ils disent la vérité ? Selon Carl Bernstein, journaliste lauréat du prix Pulitzer, la CIA a fait main basse sur le New York Times et le Washington Post : « La CIA et les médias » (Carl Bernstein, 20 octobre 1977, Rolling Stone).
« La Russie reste ouverte au dialogue et à la coopération en matière de sécurité informatique avec tous les États, et les États-Unis ne font pas exception », a déclaré Andrey Krutskikh, du Kremlin, à Newsweek. « La vision de Moscou d’un tel cyber-système multilatéral comprend un ensemble d’obligations visant à ne pas utiliser les TIC [Technologies de l’information et de la communication] comme une arme. » Une réunion potentiellement majeure a eu lieu en avril, lorsque Krutskikh a cherché à travailler avec Washington dans le domaine du numérique.17
Les chiffres sont exagérés comme toutes les autres exagérations faites par l’Ukraine pour faire entrer l’OTAN dans la guerre. Toute mort d’enfant est accidentelle, contrairement au meurtre délibéré d’enfants par les États-Unis et Israël. Lorsqu’on a demandé à Madeleine Albright si le demi-million d’enfants morts de faim en Irak à cause des sanctions étatsuniennes en valait la peine, elle a répondu « oui ».18 Au cours de l’« Operation Protective Edge » (« opération Bordure protectrice ») de 2014, les forces militaires israéliennes ont tué 2 200 Palestiniens, dont plus de 80 % de civils et près d’un quart d’enfants.19
La Russie aurait pu raser Kiev avec des explosifs conventionnels, mais ne l’a pas fait ; alors pourquoi utiliserait-elle des armes nucléaires ?
Sources :
Sources des photographies et illustrations dans le texte :
Se référer aux mentions et hyperliens associés.
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Sources de l’illustration d’en-tête :
En essayant de dénazifier l’Ukraine, Zelensky connaît la plus grande menace qui pèse sur lui — et qui l’a toujours empêché de se conformer aux accords de Minsk II. « Les nazis avaient toujours fait savoir qu’ils le tueraient s’il faisait une telle chose. »
« Pourquoi Vladimir Poutine a-t-il (probablement) sauvé la vie de Volodymyr Zelensky ? », par Eric Zuesse, 12 March 2022, Modern Diplomacy ↩
Article : « “Un traître de moins” : Zelensky supervise une campagne d’assassinat, d’enlèvement et de torture de l’opposition politique », par Max Blumenthal et Esha Krishnaswamy, 17 avril 2022, The Grayzone
[Article également traduit et publié par En dehors de la boîte (NdT)] ↩
« Ces derniers jours, le nombre et l’intensité des bombardements sur le territoire des républiques par l’armée ukrainienne ont fortement augmenté. Les unités de la milice populaire sont contraintes de supprimer constamment les positions de tir des forces armées ukrainiennes afin d’éviter la mort de civils. »
Vidéo publiée le 21 février 2022 sur UGETube (chaîne Marine1063) ↩
La carte plus bas montre que les deux tiers du Donbass étaient occupés par les forces de Kiev avant la mission de sauvetage russe du 24 février 2022. La ligne de conflit entre les zones verte et marron indique qu’un tiers de la population du Donbass se trouvait dans la zone cible, faisant 10 000 victimes civiles. ↩
Le président Vladimir Poutine a ordonné que les forces nucléaires russes soient mises en état d’alerte. Les missiles nucléaires des États-Unis sont maintenus en état d’alerte depuis des décennies. Conformément à cet ordre, le ministère russe de la Défense a déclaré le 28 février que ses forces de missiles nucléaires et ses flottes du Nord et du Pacifique avaient été placées en situation de combat renforcé, selon l’agence de presse Interfax. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré le 14 mars : « La perspective d’un conflit nucléaire, autrefois impensable, est désormais de nouveau dans le domaine du possible. » Comme la plupart des Américains semblent avoir été inconscients de cette menace existentielle, Poutine nous a peut-être rendu service en nous rappelant la nécessité d’un désarmement nucléaire universel, que les États-Unis, et non la Russie, ont saboté. ↩
Les États-Unis ont menacé d’utiliser des armes nucléaires en Corée, au Vietnam, en Chine, en Russie et en Afghanistan après avoir largué des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.
Article : « Un inspecteur en armement réfute les allégations des États-Unis sur les produits chimiques en Syrie », par Dennis J. Bernstein, 27 avril 2018, Consortium News ↩
Histoire des faux drapeaux des États-Unis pour lancer une guerre :
Article : « Les bombardiers de Poutine pourraient dévaster l'Ukraine, mais il retient ses coups. Voici pourquoi », par William M. Arkin, 22 mars 2022, Newsweek ↩
Article : « Des questions subsistent à propos du massacre de Boutcha », par Joe Lauria, 4 avril 2022, Consortium News
Article : « L’anatomie d’un massacre russe », par Jason Michael McCann, 7 avril 2022, Standpoint Zero ↩
L’Ukraine a attaqué une école maternelle, accusant les séparatistes du Donbass.
Rapport de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)
Le rapport de la Mission d’observation sur l’incident de l’école maternelle :
« Le 17 février, la Mission a fait suite aux rapports faisant état de dommages causés à une école maternelle en activité dans la partie nord-ouest de Stanytsia Louhanska (contrôlée par le gouvernement, à 16 km au nord-est de Lougansk), située à environ 4,5 km au nord-ouest de la limite nord-ouest de la zone de désengagement près de Stanytsia Louhanska. »
Commentaire de l’expert en munitions :
« L’école maternelle se trouvait donc à 4,5 km à l’intérieur du territoire tenu par les Ukrainiens. Les observateurs se sont vu refuser l’accès au site par les autorités ukrainiennes et n’ont pu le voir que de loin (très suspect). Il est également suspect que la mission ait été informée que “20 enfants se trouvaient dans l’école maternelle au moment de l’incident, mais qu’ils n’ont pas été blessés”. Vraiment ? Un obus d’artillerie éclate à travers le mur d’une salle de classe, et personne n’a été blessé ? Il est plus probable qu’ils avaient été avertis de sortir à l’avance et qu’ils ont évacué avant que l’obus ne soit tiré.
Mais il n’y a aucun doute sur la distance à laquelle se trouvait le char (ou la pièce d’artillerie). L’impact était direct et ne provenait pas d’un obus descendant. Et les bâtiments environnants signifient que celui qui a tiré sur l’école maternelle se trouvait dans ce tout petit espace ouvert juste à côté. Et nous savons que c’était un obus factice, à cause des fenêtres intactes. S’il y avait eu une explosion, elles auraient été brisées. Quelqu’un a visé délibérément à seulement quelques centaines de mètres et a soigneusement tiré un seul coup sur une trajectoire plate. Il ne souhaitait probablement pas causer de “dommages collatéraux”, mais voulait seulement une photo de propagande. Comme c’est pratique que les dommages aient touché une école maternelle et non l’un ou l’autre des bâtiments anonymes qui l’entourent. » ↩
L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) rend compte chaque jour de la situation en matière de sécurité avec des rapports quotidiens :
Mercredi 16 février, nombre d’explosions : 5 à Donetsk et 71 à Lougansk = 76
Jeudi 17 février, école maternelle touchée par l’attaque ukrainienne sous fausse bannière
Jeudi 17 février, nombre d’explosions : 128 à Donetsk et 188 à Lougansk = 316
Vendredi 18 février, nombre d’explosions : 135 à Donetsk et 519 à Lougansk = 654
Samedi 19 février, nombre d’explosions : 553 à Donetsk et 860 à Lougansk = 1 413
(Une multiplication par 20 des bombardements de Kiev sur le Donbass en l’espace de quatre jours après le faux drapeau de l’école maternelle) ↩
Extraits de « La Russie a tué des civils en Ukraine. Les tactiques de défense de Kiev augmentent le danger », par Sudarsan Raghavan, 28 mars 2022, The Washington Post :
[…]
Les Ukrainiens sont de plus en plus confrontés à une vérité inconfortable : le réflexe compréhensible des militaires de se défendre contre les attaques russes pourrait mettre les civils dans la ligne de mire. Pratiquement tous les quartiers de la plupart des villes ont été militarisés, certains plus que d’autres, ce qui en fait des cibles potentielles pour les forces russes qui tentent d’éliminer les défenses ukrainiennes.
[…]
« S’il y a de l’équipement militaire là-bas et que [les Russes] disent qu’ils tirent sur cet équipement militaire, cela met à mal l’affirmation selon laquelle ils attaquent intentionnellement des objets civils ou des civils », a déclaré Richard Weir, chercheur à la division des crises et des conflits de Human Rights Watch, et qui travaille en Ukraine.
Au cours du mois dernier, les journalistes du Washington Post ont vu des roquettes antichars, des canons antiaériens et des véhicules blindés de transport de troupes ukrainiens placés près d’immeubles d’habitation. […]
« Tous les jours, c’est comme ça », a déclaré Lubov Bura, 73 ans, debout devant l’immeuble d’habitation où elle vivait et qui a été détruit il y a deux semaines. […]
Les militaires ukrainiens ont « une responsabilité en vertu du droit international » de retirer leurs forces et leurs équipements des zones peuplées de civils, et si cela n’est pas possible, de déplacer les civils hors de ces zones, a déclaré Weir.
« S’ils ne le font pas, il s’agit d’une violation des lois de la guerre », a-t-il ajouté. « Parce que ce qu’ils font, c’est qu’ils mettent les civils en danger. Parce que tous ces équipements militaires sont des cibles légitimes. »
[…]
« L’Ukraine ne peut pas utiliser les quartiers civils comme “boucliers humains” », a déclaré Schabas, ajoutant qu’il ne suggérait pas que c’est ce qui se passe.
[…]
Dans d’autres quartiers militarisés, les résidents ont également exprimé leur inquiétude d’entendre les roquettes et l’artillerie qui partent. « C’est effrayant », a déclaré Ludmila Kramerenko. « Cela arrive trois ou quatre fois par jour. »
[…] ↩
La légende sous la troisième photo du lien ci-dessous indique que les forces ukrainiennes ont tiré les premiers coups de feu. Les Russes n’ont riposté qu’après la destruction d’un de leurs chars. Les forces ukrainiennes ont donc déclenché une bataille à la centrale nucléaire, ce qui n’était pas très intelligent.
« Une analyse vidéo révèle que l’attaque russe contre une centrale nucléaire ukrainienne a frôlé la catastrophe », 11 mars 2022, NPR ↩
Article : « L’étrange histoire du lancement accidentel d’un missile indien », par Christopher Clary, 17 mars 2022, War on the Rocks ↩
Article : « La Russie prévient qu’elle considérera tout missile entrant comme nucléaire », par Vladimir Isachenkov, Associated Press, 7 août 2020, ABC News ↩
Voir « Alors que Biden met les États-Unis en alerte, la Russie cherche des pourparlers pour aider à prévenir la cyberguerre » (par Tom O’Connor, 22 mars 2022) dans le magazine Newsweek :
En septembre 2020, [Vladimir Poutine] avait élaboré une proposition de coopération en matière de cybersécurité en quatre points, qui faisait à bien des égards écho aux traités de contrôle des armements de l’époque de la guerre froide.
Les principes fondamentaux de ce plan prévoyaient la création d’un « dialogue bilatéral et régulier à grande échelle entre les agences sur les questions clés » de la cybersécurité, en communiquant par le biais des organes existants chargés de la sécurité nucléaire et informatique. Il prévoit également l’établissement de nouvelles règles de conduite reflétant les accords américano-soviétiques visant à éviter les incidents maritimes tout en assurant des « garanties mutuelles de non-intervention dans les affaires intérieures de l’autre partie ». ↩
Citation de Madeleine Albright, alors secrétaire d’État, affirmant calmement que les objectifs de la politique des États-Unis valaient le sacrifice d’un demi-million d’enfants arabes ↩
Opération israélienne « Bordure protectrice » de 2014, au cours de laquelle les forces militaires israéliennes ont tué 2 200 Palestiniens, dont près d’un quart d’enfants et plus de 80 % de civils
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