Il y a parfois comme ça des moments de vérité : « Le poisson pourrit par la tête » a ainsi déclaré Gabriel Attal en se jetant sur la dernière fabrication du camp du soutien inconditionnel — c’était à Sciences Po. Miracle d’un propos vrai dans une bouche d’ordinaire très pleine de contrevérités ou...
Armement d’Israël, traitement médiatique des massacres en cours, solutions envisageables : Gabriel Galice, président de l’Institut international de recherches pour la paix, nous répond.
Terminé le jeu dans l’ombre. Ça se passe maintenant au grand jour. Tous les coups sont permis.
Nous publions une carte du paysage médiatique français, qui permet de démêler l’écheveau des concentrations dans la propriété des grands médias. Cette carte est le fruit d’un partenariat entre Acrimed et Le Monde diplomatique.
Les coupures d’Internet, la guerre contre le journalisme, la propagande, les opérations d’influence, les interdictions de manifester et la censure en ligne ont toutes la même raison d’être : empêcher le public de se faire une idée fondée sur la vérité de ce qui se passe à Gaza.
Il y a une économie générale de la violence. Ex nihilo nihil : rien ne sort de rien. Il y a toujours des antécédents. Cette économie, hélas, ne connaît qu’un principe : la réciprocité — négative. Lorsque l’injustice a été portée à son comble, lorsque le groupe a connu le meurtre de masse et, pire peut-être, l’invisibilisation du meurtre de masse, comment pourrait-il ne pas en sortir une haine vengeresse ? Les rationalités stratégiques — faire dérailler la normalisation israélo-arabe, réinstaller le conflit israélo-palestinien sur la scène internationale —, si elles sont réelles, n’en ont pas moins trouvé parmi leurs ressources le carburant de la vengeance meurtrière.
La renaissance de l’Afrique est déjà en cours grâce à des partenariats avec les puissances eurasiennes que sont la Russie et la Chine, dont les contributions significatives sont déjà visibles sur l’ensemble du continent dans les secteurs de la sécurité, de l’économie et des institutions.
Tels des dominos, les États africains tombent l’un après l’autre libérant leurs populations des chaînes du néocolonialisme. Le Tchad, la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et maintenant le Gabon disent « non » à la domination de longue date de la France sur les affaires financières, politiques, économiques et sécuritaires de l’Afrique.
Avant d’être renversé par un coup d’État militaire, le président gabonais Ali Bongo, désespérément corrompu, était courtisé par Obama et célébré de Washington à Davos. La guerre des États-Unis contre la Libye, qui a déstabilisé la région, n’aurait peut-être pas réussi sans lui.
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