Les événements dramatiques et retentissants qui se sont déroulés en Palestine à partir du 7 octobre ont pris beaucoup de gens par surprise. Mais, les observateurs attentifs n’en faisaient pas partie.
Peu de personnes s’attendaient à ce que des combattants palestiniens soient parachutés dans le sud d’Israël le 7 octobre, et qu’au lieu de capturer un seul soldat — comme cela a été le cas en 2006 —, des centaines d’Israéliens, dont de nombreux soldats et civils, se retrouvent captifs dans la bande de Gaza assiégée.
La raison de cette « surprise », cependant, est la même que celle pour laquelle Israël est encore sous le choc collectif, à savoir la tendance à prêter une grande attention aux discours politiques et aux analyses de renseignements provenant d’Israël et de ses partisans, tout en négligeant largement le discours palestinien.
Pour une meilleure compréhension, revenons au début.
Lorsque les extrémistes juifs, les sionistes fanatiques, les fanatiques religieux, les ultranationalistes et les crypto-fascistes de l’État d’apartheid d’Israël disent qu’ils veulent effacer Gaza de la surface de la Terre, il faut les croire.
Après qu’un soldat de réserve israélien nommé David Ben Zion a déclaré à un journaliste que des militants palestiniens « coupaient les têtes des bébés », Biden, Netanyahou et les médias internationaux ont amplifié cette affirmation douteuse.
The Grayzone a identifié Ben Zion comme étant un leader de colons fanatiques qui a provoqué des émeutes en demandant que tout un village palestinien soit « exterminé1 ».
Dans toute l’Europe, le populisme d’extrême droite est en plein essor. Des partis de droite aux racines néofascistes font partie de coalitions gouvernementales ou augmentent leur nombre de sièges parlementaires. Pourtant, les craintes d’une montée de l’antisémitisme en Europe n’ont pas empêché Israël de s’engager auprès des extrémistes européens — une politique de l’État avant même sa création.
En qualifiant de « héros » un volontaire de la Waffen-SS, le Parti libéral du Canada a mis en lumière une politique de longue date qui a vu Ottawa former des militants fascistes en Ukraine tout en accueillant des milliers d’anciens combattants nazis de la SS d’après-guerre.
Chrystia Freeland, la deuxième personnalité la plus puissante du Canada, est la petite-fille de l’un des principaux propagandistes ukrainiens de l’Allemagne nazie.
L’arrestation de deux néonazis français lourdement armés revenant d’Ukraine met en lumière un problème imminent pour les pays de l’OTAN qui soutiennent la guerre par procuration ; elle met également en évidence la conspiration du silence de ces États sur la nature de la menace.
Son père, Ernst Albrecht, président du land allemand de Basse-Saxe de 1978 à 1990, a intégré des nazis non réhabilités dans son administration et a mené une opération terroriste sous drapeau noir destinée à discréditer l’organisation de gauche de la Fraction armée rouge (FAR).1
Les graines de ce conflit n’ont pas été plantées en 2014, ni même en 1991. Elles ont plutôt été semées dès le 22 juin 1941, lorsque les troupes nazies ont traversé la frontière pour la première fois dans le cadre de l’opération Barbarossa de Franz Halder.
Une vaste opération de police a permis de déjouer les plans des extrémistes visant à renverser le gouvernement allemand. Mais, le moment choisi pour le complot et son absurdité ont soulevé des questions sur le rôle de la sûreté de l’État dans la mise en place de ce projet — un phénomène souvent observé dans le passé en Allemagne.
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