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Joe Biden, Emmanuel Macron et Cie, grands défenseurs du droit international !
C’est fou. En écoutant ces charlatans, on finirait par oublier que :
Les États-Unis ont détruit l’Irak, provoquant une série de catastrophes qui ont fait un million de morts.
Vingt ans d’occupation militaire en Afghanistan ont fait des dizaines de milliers de victimes, divisé et ruiné ce pays, aujourd’hui ramené à la case départ du pouvoir taliban.
Soixante ans de blocus illégal contre Cuba ont tenté de détruire ce petit pays socialiste en le privant d’approvisionnements, y compris, suprême abjection, en période de crise sanitaire.
Les criminels de l’OTAN ont ravagé la Serbie pour arracher la sécession illégale du Kosovo.
Les livraisons d’armes et le soutien occidental à l’agression saoudienne contre le Yémen ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.
L’embargo occidental infligé au Venezuela a fait mourir des milliers d’enfants privés de médicaments.
Les États-Unis ont préparé et financé le coup d’État d’extrême droite contre Evo Morales en Bolivie.
L’opération Timber Sycamore menée par la CIA a contribué à dévaster la Syrie en fournissant des milliards de dollars aux terroristes.
Les sanctions et l’occupation du territoire syrien prolongent les souffrances d’un peuple tout entier.
« La seule démocratie du Moyen-Orient », ce modèle de vertu, torture des milliers de prisonniers politiques et abat des centaines de manifestants désarmés.
Les bombardements de l’OTAN, coordonnés avec l’offensive des milices extrémistes, ont ravagé la Libye, favorisant la partition du pays et le rétablissement de l’esclavage.
Le néocolonialisme français a tout fait pour maintenir les pays du Sahel dans la misère, la dépendance et la corruption.
Les États-Unis et l’UE ont entretenu le conflit en Ukraine en sponsorisant le néonazisme.
Naturellement, cette liste est non exhaustive !
Sur l’échelle de Richter du massacre de masse, il y a longtemps que la démocratie occidentale a battu tous les records, et il faut vraiment que tout soit mis à l’envers pour que ce régime vermoulu passe pour exemplaire.
Il est temps de briser l’idole, avant d’en disperser les morceaux pour ne plus jamais revoir sa face hideuse.
Combattre l’impérialisme, c’est le nommer, en qualifier les forfaits et en désigner les responsables.
Car l’impérialisme n’est pas une espèce de pieuvre anonyme, un monstre tentaculaire sans feu ni lieu, ou je ne sais quelle entité mystérieuse tapie dans l’ombre et conspirant pour dominer le monde.
L’impérialisme agit à découvert, sous nos yeux : c’est la politique hégémonique de la Triade États-Unis-UE-Japon, dirigée par une oligarchie financière qui en contrôle les centres de pouvoir.
C’est l’entreprise de domination planétaire d’un monde occidental vassalisé par Washington et cannibalisé par un État profond où les multinationales du complexe militaro-industriel ont le dernier mot.
Comme l’a montré Lénine, le capitalisme occidental est parvenu à son « stade suprême » au début du XXe siècle.
Après avoir vainement tenté de dominer le monde au cours du siècle écoulé, il a atteint son apogée avec la chute de l’URSS.
Depuis cette époque, il tente de donner le change, oscillant entre crise narcissique et accès de dépression. Mais le divorce va croissant entre ses ambitions et ses résultats.
Croissance en berne, perte de la suprématie technologique, recul des parts de marché et décomposition sociale sont autant de symptômes de sa régression.
Pour en conjurer le sort, l’Occident vassalisé par Washington ne cesse de brandir le flambeau de sa prétendue supériorité morale, comme si cette arrogance pouvait faire oublier l’essentiel : non seulement le monde ne lui obéit plus, mais il a cessé de le prendre pour modèle.
Les merveilleuses « valeurs » dont il serait le dépositaire, l’universalité de la « démocratie » dont il se vante, l’exemple indépassable d’une « société ouverte » dont seuls les Européens auraient le génie : qui croit encore à de telles âneries ?
Comme personne n’aime le goût de la défaite, ce monde en déclin prend ses désirs pour des réalités. Faute de pouvoir enrayer le cours des choses, il s’évade dans l’imaginaire. Il n’a plus les moyens d’imposer son diktat au reste du monde, alors il l’abreuve de sa propagande.
Aujourd’hui, ceux qui parlent le plus des droits de l’homme sont ceux qui les violent tous les jours. Ceux qui parlent le plus du droit international sont ceux qui s’assoient dessus.
Ils prétendent représenter la communauté internationale, alors qu’ils représentent l’oligarchie corrompue d’un monde occidental à la dérive.
Leur milieu naturel, ce sont les basses fosses du crime organisé et du mensonge d’État.
Source : article publié sur la page Facebook de l’auteur
https://www.facebook.com/bruno.guigue.10/posts/2914542808691155
Sources de l’illustration d’en-tête :
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