Confronté à la guerre la plus longue et la plus meurtrière qu’il ait menée à ce jour contre la résistance palestinienne, Israël subit aujourd’hui de plus en plus de pressions de la part du corps médical et des médias pour divulguer ses pertes de manière transparente, et aller ainsi à l’encontre de la pratique courante qui consiste à dissimuler le nombre de victimes en temps de guerre.
Une Israélienne dont les membres de la famille étaient détenus par des militants palestiniens évoque les morts par tirs amis et déplore : « Nous avions l’habitude de penser que l’IDF1 savait ce qu’elle faisait. » Pendant ce temps, des otages libérés décrivent les « horribles traumatismes de la captivité » causés par les bombardements israéliens.
De nouvelles révélations viennent s’ajouter au flot croissant de preuves indiquant que beaucoup d’Israéliens tués le 7 octobre l’ont été par leur propre armée. Pendant ce temps, le gouvernement de Tel-Aviv a muselé les captifs libérés de Gaza pour éviter de nuire davantage au narratif officiel.
La guerre d’Israël contre Gaza, qui en est à son deuxième mois, a laissé la partie nord de la bande en ruines et tué plus de 14 000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants. Alors qu’Israël lance ses attaques contre Gaza, plusieurs puissances occidentales participent également à l’assaut en coulisses. MintPress News se penche sur ces pays qui soutiennent la guerre d’Israël.
Haaretz n’a pas encore admis qu’il s’était trompé en qualifiant Max Blumenthal de « théoricien du complot » pour avoir documenté des preuves cruciales selon lesquelles les forces israéliennes ont tué des Israéliens le 7 octobre. Mais, de nouveaux articles publiés par le même média démontrent que The Grayzone avait raison depuis le début.
Depuis le début de l’assaut génocidaire d’Israël contre Gaza, les responsables sionistes, leurs homologues occidentaux, les experts et les journalistes n’ont cessé d’invoquer le sinistre spectre du « terrorisme » pour justifier le massacre à grande échelle des Palestiniens. C’est à cause du « terror...
« De la rivière à la mer », ce n’est pas qu’un simple slogan : c’est une promesse indéfectible et une revendication de l’émancipation nationale. Les tentatives de son dénigrement ne visent qu’à saper le mouvement contre le sionisme et à faire taire les appels à la liberté des Palestiniens.
Alors que les frappes aériennes israéliennes sur Gaza ont tué au moins vingt journalistes palestiniens — et que l’administration Biden s’emploie à en museler d’autres —, Big Tech se coordonne discrètement avec Tel-Aviv pour bâillonner les organes de presse palestiniens.
Les coupures d’Internet, la guerre contre le journalisme, la propagande, les opérations d’influence, les interdictions de manifester et la censure en ligne ont toutes la même raison d’être : empêcher le public de se faire une idée fondée sur la vérité de ce qui se passe à Gaza.
Il y a une économie générale de la violence. Ex nihilo nihil : rien ne sort de rien. Il y a toujours des antécédents. Cette économie, hélas, ne connaît qu’un principe : la réciprocité — négative. Lorsque l’injustice a été portée à son comble, lorsque le groupe a connu le meurtre de masse et, pire peut-être, l’invisibilisation du meurtre de masse, comment pourrait-il ne pas en sortir une haine vengeresse ? Les rationalités stratégiques — faire dérailler la normalisation israélo-arabe, réinstaller le conflit israélo-palestinien sur la scène internationale —, si elles sont réelles, n’en ont pas moins trouvé parmi leurs ressources le carburant de la vengeance meurtrière.
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