Dans son plaidoyer historique contre « le massacre en cours de la population de Gaza », l’Afrique du Sud a commencé sa présentation à La Haye avec ce que les experts des droits de l’homme ont considéré comme des preuves « horribles » et « dévastatrices » de l’intention génocidaire d’Israël dans « un...
De nouvelles preuves montrent que ce sont les forces de sécurité israéliennes, et non le Hamas, qui ont causé le plus grand nombre de morts lors du festival de musique — des morts civiles qui ont ensuite été utilisées pour justifier le génocide de Gaza par Tel-Aviv.
En première page, le New York Times allègue qu’« un schéma plus large de violence à caractère sexiste le 7 octobre » a été mis en pratique par le Hamas. The Grayzone passe au crible l’article pour le réfuter point par point, puis demande des réponses au quotidien pour sa faute professionnelle en matière de journalisme.
« Israël fait pression sur les autres pour qu’ils dénoncent le procès dans l’espoir de persuader la Cour internationale de justice de prendre une décision basée sur la politique plutôt que sur les faits », a déclaré l’un des critiques.
Une note expliquant la rétractation de l’affirmation selon laquelle les militants du Hamas avaient des ordres précis quant à « quel commandant devait violer quelle soldate » indique que la publication s’est censurée à la demande du gouvernement israélien.
« En général, il est difficile de prouver une intention de génocide parce qu’aucune déclaration publique en ce sens n’est faite pendant les combats », a expliqué un expert en droit international à l’université de Tel-Aviv. « Mais, il faudra qu’Israël explique pourquoi ces déclarations irresponsables sur le fait d’effacer Gaza ne reflètent pas une telle intention. »
Les événements dramatiques et retentissants qui se sont déroulés en Palestine à partir du 7 octobre ont pris beaucoup de gens par surprise. Mais, les observateurs attentifs n’en faisaient pas partie.
Peu de personnes s’attendaient à ce que des combattants palestiniens soient parachutés dans le sud d’Israël le 7 octobre, et qu’au lieu de capturer un seul soldat — comme cela a été le cas en 2006 —, des centaines d’Israéliens, dont de nombreux soldats et civils, se retrouvent captifs dans la bande de Gaza assiégée.
La raison de cette « surprise », cependant, est la même que celle pour laquelle Israël est encore sous le choc collectif, à savoir la tendance à prêter une grande attention aux discours politiques et aux analyses de renseignements provenant d’Israël et de ses partisans, tout en négligeant largement le discours palestinien.
Pour une meilleure compréhension, revenons au début.
Confronté à la guerre la plus longue et la plus meurtrière qu’il ait menée à ce jour contre la résistance palestinienne, Israël subit aujourd’hui de plus en plus de pressions de la part du corps médical et des médias pour divulguer ses pertes de manière transparente, et aller ainsi à l’encontre de la pratique courante qui consiste à dissimuler le nombre de victimes en temps de guerre.
Alors que l’attaque israélienne contre Gaza, le Liban et la Syrie s’intensifie, l’opinion publique des États-Unis observe la situation avec effroi. Un nouveau sondage révèle que les Américains sont favorables à un cessez-le-feu permanent avec un ratio de plus du double (incluant la grande majorité...
Antonio Negri est mort.
Au-delà du respect dû au disparu, qui était incontestablement un grand intellectuel, je m’autorise ici à présenter quelques objections à certaines de ses thèses.
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