Le gouvernement des États-Unis peut provoquer la misère économique du peuple cubain, mais il ne peut, semble-t-il, le convaincre de renverser son gouvernement.
Depuis 1959 et l’avènement de la Révolution cubaine, et tout particulièrement depuis 1991 et la chute de l’Union soviétique, Cuba est invariablement mise en accusation sur la question des droits de l’homme. Il existe un consensus largement répandu au sein de l’opinion publique, notamment en Occident, pour associer l’île à des violations des droits de l’homme. Sans chercher à nier les éventuelles atteintes aux droits fondamentaux qui peuvent survenir au sein de la société cubaine, il convient de se demander s’il y a une corrélation entre l’importance des violations des droits de l’homme recensés par les institutions internationales dans tel pays et l’exposition médiatique qui lui est accordée. Pour répondre à cette interrogation, ce travail se propose de réaliser une étude comparative, basée sur le dernier rapport annuel d’Amnesty International, entre quatre pays : Cuba, les États-Unis, la France et l’Espagne.
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