Traduit de l’anglais par EDB () • Langue originale : anglais |
Dans son enquête sur une attaque chimique présumée en Syrie, l’OIAC a ignoré le domaine d’investigation essentiel qu’est la pathologie médico-légale et a censuré une recommandation en ce sens. Les meurtres de Douma restent non résolus.
Dans le cadre de son enquête sur une attaque chimique présumée dans la ville syrienne de Douma, l’OIAC — l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons / OPCW) — a ignoré le domaine d’investigation critique de la pathologie médico-légale, selon des fuites obtenues par The Grayzone.
La pathologie médico-légale — l’étude de la cause et des circonstances de la mort — aurait pu aider à résoudre le mystère entourant les dizaines de civils décédés à Douma. Au lieu de cela, les hauts responsables de l’OIAC ont contrecarré toute tentative de recourir à cette science et ont supprimé une recommandation interne en ce sens.
Selon des courriels ayant fait l’objet d’une fuite, un haut responsable de l’OIAC a rejeté, au cours des premières semaines de l’enquête, une proposition de consultation d’un médecin légiste de l’Institut médico-légal néerlandais (Netherlands Forensic Institute / NFI), un laboratoire de pointe situé à proximité, à La Haye. Privé de cette contribution essentielle, le rapport original de l’équipe de Douma demandait alors « un expert en pathologie médico-légale […] pour fournir une évaluation faisant autorité ».
Mais ce besoin identifié a été censuré, ainsi que les conclusions qui mettaient à mal les allégations d’une attaque chimique. Et après la mise à l’écart de l’équipe initiale, l’OIAC a ignoré la pathologie médico-légale pour le reste de l’enquête.
Ce faisant, la direction de l’OIAC a créé un vide important dans l’enquête de l’organisme de surveillance chimique sur le massacre de Douma.
Le 7 avril 2018, des photos et des vidéos macabres ont émergé de Douma, qui était alors occupée par la milice djihadiste Jaysh-al-Islam soutenue par l’Arabie saoudite et bombardée par les forces de l’armée syrienne qui tentaient d’en reprendre le contrôle. Des civils morts, y compris des nourrissons, ont été filmés, éparpillés en piles sur les étages d’un immeuble d’habitation. Beaucoup ont été vus avec d’abondantes quantités d’écume suintant de leur bouche et de leur nez. Plusieurs d’entre elles présentaient une décoloration inhabituelle de la peau autour des yeux, et les victimes ont été filmées allongées dans des positions peu naturelles. Une bouteille de gaz a été filmée au-dessus d’un cratère au dernier étage, ce qui, selon des groupes liés aux insurgés, est la preuve d’une attaque chimique de l’armée syrienne. Sans attendre une enquête internationale ou l’autorisation de l’ONU, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont bombardé la Syrie en prétendues représailles.
En mars 2019, l’OIAC a apparemment donné raison aux allégations selon lesquelles le gouvernement syrien était coupable. Après une enquête de près de onze mois, l’OIAC a publié un rapport final qui affirmait qu’il y avait des « motifs raisonnables » de croire qu’une attaque au chlore gazeux avait eu lieu.
Bien que cette conclusion accuse effectivement les forces syriennes d’avoir largué les bouteilles vues à Douma, le rapport contient un aveu flagrant : « Il n’est pas possible, à l’heure actuelle, de relier précisément la cause des signes et des symptômes des victimes de Douma à un produit chimique spécifique. »
Cette phrase oubliée a mis en évidence une lacune critique en matière de médecine légale : l’OIAC affirmait simultanément que des bouteilles de gaz de chlore avaient probablement été jetées sur les victimes de Douma, tout en reconnaissant qu’il n’était « pas possible actuellement » de déterminer si le gaz de chlore les avait effectivement tuées.
Une foule de documents et de courriels ayant fait l’objet de fuites ont rapidement expliqué cette divergence. L’équipe de l’OIAC qui a enquêté sur l’incident de Douma a rédigé un rapport qui — contrairement aux affirmations publiques de l’organisation — n’a en fait trouvé aucune preuve d’une attaque chimique. Mais ce rapport original a été falsifié et supprimé dans le cadre d’une opération de dissimulation des conclusions qui mettaient à mal les allégations d’utilisation de gaz toxiques.
Comme l’a rapporté The Grayzone dans le premier volet de cette série, l’un des actes de suppression les plus importants a été la suppression des conclusions d’experts toxicologues allemands qui avaient exclu sans équivoque le gaz de chlore comme cause de décès à Douma. L’affirmation du rapport final selon laquelle il n’est « pas possible actuellement » de relier les décès à l’arme du crime présumée était donc un tour de passe-passe trompeur pour dissimuler le fait que les experts sollicités par l’OIAC avaient explicitement déterminé qu’il ne s’agissait aucunement de gaz de chlore.
Les toxicologues allemands n’ont pas été les seuls experts à se heurter à la corruption de la science par l’OIAC. Ce compte rendu de la dissimulation de la pathologie médico-légale dans l’enquête sur Douma, qui dure depuis près d’un an, est basé sur des sources et des documents de l’OIAC, ainsi que sur des courriels non divulgués auparavant.
L’OIAC n’a pas répondu aux questions posées par The Grayzone par courrier électronique.
Lorsque des vidéos de victimes civiles à Douma ont fait surface pour la première fois, les symptômes visibles ont laissé l’équipe de l’OIAC perplexe. Plusieurs cadavres présentaient des caractéristiques corporelles qui semblaient déplacées. Par exemple, certains présentaient une décoloration jaune-orange prononcée de la peau autour des yeux, ce que les inspecteurs de l’OIAC ont jugé inhabituel pour un empoisonnement chimique. Lorsque deux laboratoires désignés par l’OIAC ont rapporté qu’aucune trace d’agents neurotoxiques ou de leurs produits de dégradation n’avait été trouvée sur les lieux, l’énigme devenait encore plus déroutante : comment expliquer les incongruités flagrantes, comme la transpiration profuse et les cheveux mouillés apparents sur de nombreuses victimes ?
La transpiration abondante, comme l’écume, est un symptôme classique de l’empoisonnement par un agent neurotoxique. Mais comme les laboratoires de l’OIAC n’ont trouvé aucune trace d’agents neurotoxiques comme le sarin, l’exposition à ces produits chimiques ne peut être invoquée pour expliquer les visages humides et les cheveux mouillés.
Si un agent neurotoxique n’était pas le coupable, l’une des explications possibles de ces cheveux mouillés était que les visages noircis des victimes avaient été lavés par quelqu’un sur les lieux. Dans les vidéos et les photos de l’immeuble d’habitation — appelé « Site 2 » dans les documents de l’OIAC — on peut voir un seau d’eau noircie et des chiffons sales et humides sur le sol près des victimes.
La présence de ces objets pouvait clairement être interprétée comme le signe d’un incident mis en scène par les insurgés sur le terrain — une hypothèse que les inspecteurs devaient maintenant examiner. Un élément de preuve qui pourrait aider à résoudre cette incongruité serait l’heure de la mort des victimes.
Si l’heure du décès avait pu être établie, même approximativement, avant ou après le moment de l’attaque chimique présumée, cela aurait fourni des éléments cruciaux pour résoudre le mystère. S’il était établi que les victimes étaient mortes bien avant l’heure de l’attaque présumée, cela soulèverait naturellement de sérieuses questions quant à la crédibilité des témoins — tous fournis par des groupes liés aux insurgés — qui ont affirmé qu’une attaque chimique avait eu lieu. Cela pourrait même potentiellement répondre à la question fondamentale de savoir si les victimes étaient effectivement mortes d’un empoisonnement chimique.
La tâche était complexe, mais primordiale.
Travaillant sans relâche pendant des semaines, les inspecteurs de l’OIAC ont examiné en détail des centaines de photos et de vidéos à la recherche d’indices sur la manière et le moment où les victimes sont mortes. Ils ont notamment procédé à une analyse approfondie des métadonnées des vidéos et des photos fournies par les témoins (voir le rapport original, paragraphes 7.68-7.69).
Mais lorsqu’il s’est agi d’analyser les caractéristiques visibles des victimes, les inspecteurs se sont trouvés démunis. L’équipe de Douma, composée de chimistes, d’ingénieurs chimistes et même d’auxiliaires médicaux, n’avait pas les compétences nécessaires en matière de détermination pré et post-mortem pour rationaliser pleinement ce qu’elle voyait. L’OIAC, en fait, ne disposait d’aucune capacité interne en matière de médecine légale, en particulier de pathologie légale — les connaissances spécialisées nécessaires à de telles évaluations faisant autorité.
Les pathologistes médico-légaux sont des médecins spécialement formés qui examinent les corps des personnes décédées de façon soudaine, inattendue ou violente. Ils sont chargés de déterminer les raisons ultimes et immédiates de la cessation de la vie et la manière dont la mort est survenue, qu’il s’agisse d’un homicide, d’un suicide, d’un accident, d’un décès naturel ou inconnu. Une partie importante de leur travail consiste à déterminer la date du décès de la victime, ou le temps écoulé depuis la mort (Time Since Death / TSD).
En général, les pathologistes médico-légaux ont un accès physique aux cadavres. Avec les victimes de Douma, cela n’a pas été possible. Les membres de l’organisation connue sous le nom de Casques blancs (White Helmets), liée aux insurgés et financée par les États-Unis, ont affirmé avoir enterré les victimes le lendemain de l’attaque présumée. Quelques semaines plus tard, l’OIAC a décidé de ne pas tenter de procéder à des exhumations, car « le risque de ne pas trouver de preuves substantielles de l’attaque présumée était désormais considéré comme élevé », selon le rapport original.
Heureusement pour l’enquête, Douma était unique parmi les nombreuses attaques chimiques présumées en Syrie. Il s’agissait de la première Mission d’établissement des faits (Fact-Finding Mission / FFM) de l’OIAC au cours de laquelle les inspecteurs ont pu se rendre sur le site de l’incident pour enquêter. De nombreuses séquences vidéo des victimes ont également été obtenues, à la fois peu de temps après l’attaque présumée et le lendemain, lorsque les cadavres ont été transportés ou déplacés. Bon nombre des critères importants pour les pathologistes experts dans l’évaluation du TSD, tels que la lividité cadavérique, la rigidité cadavérique et l’opacité cornéenne, ont pu être observés dans ces vidéos jusqu’à environ 15 heures après les décès présumés.
Heureusement pour l’équipe de Douma, un éminent laboratoire médico-légal se trouvait à proximité du siège de l’OIAC à La Haye.
Avant même de se rendre en Syrie pour la mission, le Dr Brendan Whelan, coordinateur scientifique de l’équipe et auteur principal du rapport original, a commencé à collaborer étroitement avec un scientifique principal de l’OIAC. Ce scientifique, bien que ne faisant pas partie de l’équipe de Douma, était responsable du Conseil consultatif scientifique (Scientific Advisory Board) de l’organisation, un organe indépendant spécial composé d’éminents experts internationaux chargés de conseiller l’OIAC sur des questions scientifiques essentielles.
Le collègue de Whelan était une source prolifique d’informations scientifiques, ayant accès à une vaste littérature et à un réseau mondial d’experts dans le domaine des armes chimiques. Les deux vétérans de l’OIAC partageaient la conviction que l’enquête sur Douma devait être solidement ancrée dans les principes scientifiques, les preuves scientifiques et l’expertise scientifique.
Douma était la première FFM à laquelle Whelan ou son collègue avaient participé. Ce n’est pas un hasard si c’était aussi la première enquête où une bibliographie scientifique exhaustive était citée comme base du rapport. En fait, un directeur principal de l’OIAC a déclaré par écrit à Whelan que ses efforts avaient contribué à « une mission d’établissement des faits plus professionnelle, plus transparente et plus solide ».
Au cours de leur collaboration, Whelan et son collègue ont recherché des médecins légistes qui pourraient aider les inspecteurs à mieux comprendre les vidéos des victimes décédées.
Le 31 mai, une opportunité prometteuse s’est concrétisée. Dans l’un des nombreux échanges de courriels sur la littérature scientifique, le scientifique principal a proposé à Whelan de le mettre en contact avec un pathologiste médico-légal du Netherlands Forensic Institute (NFI / Institut médico-légal des Pays-Bas), un laboratoire médico-légal de premier plan situé à proximité, à La Haye.
« Je peux vous mettre en contact avec un pathologiste médico-légal du NFI », a écrit le scientifique senior. « Voulez-vous que je me renseigne ? Cela pourrait être instructif pour un certain nombre de connaissances qui nous font défaut. Veuillez, s’il vous plaît, me faire part de votre avis. »
Whelan, qui sait maintenant que les inspecteurs sont à la limite de leur expertise dans ce domaine, est enthousiasmé par cette possibilité. Les pathologistes médico-légaux ne sont pas faciles à trouver, aussi l’invitation a-t-elle été accueillie avec enthousiasme.
« Je suis tout à fait d’accord. Nous avons besoin de l’aide d’un spécialiste à ce stade. Ce serait formidable d’entrer en contact », a écrit Whelan.
Mais la décision finale, ajoute-t-il, doit être prise par le haut responsable qui supervise la mission à Douma.
« Laissez-moi juste obtenir le feu vert du chef d’équipe. Je vous recontacterai demain. »
Le scientifique, manifestement soucieux d’obtenir de la documentation scientifique pour l’enquête, a attendu les instructions.
Whelan a mal jugé. Lorsqu’il a fait part au chef d’équipe de l’offre du scientifique principal, son enthousiasme n’a pas été réciproque. Au lieu de cela, Whelan a été accueilli avec une réticence inexplicable. Malgré l’urgence de finaliser l’enquête et de faire toute la lumière sur la façon dont plus de 40 civils ont péri à Douma, le chef d’équipe a rejeté toute aide immédiate d’un expert.
« J’ai parlé avec le chef d’équipe, et il m’a dit que peut-être plus tard », a rapporté Whelan à son collègue. Visiblement désabusé, il a ajouté avec résignation : « Merci pour l’offre, ça semblait être une excellente opportunité. »
Trois semaines après la déception d’avoir été contraint de rejeter l’offre de son collègue, Whelan a rédigé, avec d’autres membres de l’équipe, le rapport original de la mission de Douma. Ce rapport original, selon des fuites précédemment divulguées, a été rapidement censuré et modifié par de hauts responsables de l’OIAC, qui y ont inséré des allégations non étayées d’utilisation de chlore comme arme. « L’équipe dispose à l’heure actuelle de suffisamment d’éléments pour déterminer que du chlore, ou un autre produit chimique réactif contenant du chlore, a probablement été libéré par des cylindres », affirme le rapport falsifié, sans aucune base factuelle.
Un effort précipité pour publier la version falsifiée a été stoppé dans son élan lorsque Whelan a découvert la supercherie et a écrit un courriel de protestation de dernière minute.
Le rapport original, publié ultérieurement par Wikileaks, montre clairement qu’aucune expertise spécialisée en pathologie n’avait été apportée jusqu’à ce stade. Il démontre également que les inspecteurs ont identifié cette science comme un besoin crucial. Le rapport souligne l’importance de déterminer le « temps écoulé depuis la mort » des victimes et de comprendre les caractéristiques inhabituelles comme la décoloration autour des yeux et la transpiration, qui ne semblent pas liées à l’empoisonnement présumé. En conséquence, l’expertise en pathologie médico-légale a été désignée comme une question en suspens :
« Bien que de nombreux corps du Site 2 présentent des signes de rigidité cadavérique, il est difficile de déterminer, à partir de la vidéo, l’heure du décès. Pour établir cela et l’origine de certaines caractéristiques identifiables sur de nombreux corps, l’équipe considère qu’un expert en médecine légale serait nécessaire pour fournir une évaluation faisant autorité. » (Rapport original, paragraphe 7.88)
Mais malgré la recommandation du rapport original en faveur de cette « évaluation faisant autorité », le rapport final de l’OIAC, publié le 1er mars 2019, indique clairement que les pathologistes médico-légaux n’ont pas été consultés au cours des huit mois écoulés. Le rapport final n’a fourni aucune explication quant à la raison de cette situation, ni si des tentatives ont été faites pour les consulter.
Parce qu’aucun médecin légiste n’a été engagé, les problèmes que l’équipe initiale avait identifiés ne sont pas résolus. Pour apparemment compenser l’absence d’expertise médico-légale, le rapport final s’est lancé dans des spéculations sans fondement.
« La présentation de cheveux mouillés dans un environnement par ailleurs sec est difficile à évaluer et est peut-être due à une diaphorèse profonde peu de temps avant la mort », spécule le rapport final (paragraphe 8.102).
Mais cette déclaration n’explique pas pourquoi il pourrait y avoir une transpiration profonde peu de temps avant la mort — un symptôme incompatible avec l’exposition au chlore gazeux, la cause de la mort impliquée par le rapport final. La présence du seau d’eau sale et des chiffons humides à proximité des victimes n’a pas été mentionnée.
De manière révélatrice, le rapport final reconnaît également qu’il laisse des questions essentielles non résolues. En ce qui concerne l’importante, et peut-être très déterminante, décoloration autour des yeux de nombreuses victimes — que les inspecteurs avaient notée dans le rapport original —, le rapport final confirme que « cette décoloration périorbitaire n’est associée à aucune exposition toxique spécifique connue » et note que « pour déterminer si elle [la décoloration] est due à une réponse physiologique à l’exposition à une substance toxique ou simplement à des changements post-mortem, il faudrait des étapes supplémentaires » (paragraphe 8.101).
La question qui se pose alors est de savoir pourquoi ces « étapes supplémentaires » cruciales, telles que la consultation de spécialistes des changements post-mortem, comme un pathologiste médico-légal, n’ont pas été réalisées pendant les presque onze mois qu’il a fallu pour achever l’enquête, malgré l’importance énorme que revêtait la résolution des questions sans réponse concernant les victimes décédées.
L’absence d’expertise en pathologie médico-légale n’est pas seulement une occasion manquée de mener une enquête scientifique. Pour les membres des familles des victimes de Douma, cela signifie que la mort cruelle de leurs proches sur le Site 2 ne sera peut-être jamais élucidée.
Tout organisme d’enquête chargé de l’incident de Douma a l’obligation professionnelle et morale d’épuiser toutes les possibilités, scientifiques ou autres, pour déterminer précisément comment les victimes de cet événement horrible sont mortes le 7 avril 2018.
Les documents divulgués par l’OIAC détaillent comment l’équipe initiale a entrepris cette tâche jusqu’à ce qu’elle soit censurée et mise sur la touche. En supprimant les conclusions de l’équipe et en isolant celle-ci de l’expertise médico-légale qui aurait pu aider à découvrir la vérité, les dirigeants de l’OIAC se sont non seulement livrés à un sabotage scientifique, mais ont laissé les meurtres des victimes de Douma non résolus.
En l’absence de toute réponse de la part de la direction de l’OIAC, l’exclusion de la pathologie médico-légale de l’enquête sur Douma soulève la question suivante : avaient-ils peur de parvenir à une conclusion dérangeante ?
Corruption de la science
Par Aaron Maté (The Grayzone)
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