Les allégations douteuses de viol par Tel-Aviv à l’encontre du Hamas dissimulent la crise choquante de la violence sexuelle en Israël, où 260 femmes et mineures israéliennes sont violées chaque jour.
Les médias occidentaux ont présenté un rapport de l’ONU comme la preuve que le Hamas avait agressé sexuellement des Israéliennes. Pourtant, les auteurs du document ont admis qu’ils n’avaient pas pu localiser une seule victime, ont suggéré que les responsables israéliens avaient mis en scène un viol et ont dénoncé des « interprétations médico-légales inexactes ».
The Grayzone a obtenu les slides d’une présentation confidentielle du lobby israélien basée sur les données du sondeur d’opinion républicain, Frank Luntz. Les documents contiennent des sujets de discussion pour les politiciens et les personnalités publiques qui cherchent à justifier l’assaut d’Israël sur la bande de Gaza.
Tout en affirmant à tort avoir reçu une « confirmation indépendante » des affirmations de viols de masse par le Hamas — affirmations déjà débunkées —, le porte-parole du département d’État US a déclaré qu’il « ne peut pas vérifier de manière indépendante » les accusations des experts des droits de l’homme de l’ONU selon lesquelles des soldats israéliens ont abusé sexuellement et massacré systématiquement des femmes et des filles palestiniennes dans la bande de Gaza assiégée.
Le contenu du document de l’Association des centres d’aide aux victimes de viols en Israël, qui prétend que les viols du Hamas sont « systématiques », provient en grande partie de témoignages de seconde main discrédités et d’articles de presse débunkés. Parmi les sources les plus citées, figure un article douteux du New York Times qui a déclenché une révolte au sein même du journal de la part de son personnel.
Le journaliste à l’origine d’une enquête discréditée du New York Times, qui prétendait que le Hamas se livrait à des violences sexuelles systématiques le 7 octobre, apparaîtra aux côtés d’Hillary Clinton et des principaux responsables de la politique étrangère de Joe Biden, lors d’un événement organisé à l’université de Columbia pour justifier l’assaut d’Israël sur Gaza.
Une étude de MintPress News sur la couverture, par les principaux médias des États-Unis, du blocus de la mer Rouge par le Yémen a révélé une partialité écrasante : la presse a présenté l’événement comme un acte terroriste agressif et hostile d’Ansar Allah (alias les Houthis), lequel a été décrit c...
Tout en envoyant des armes pour soutenir l’assaut du gouvernement d’Israël contre Gaza, l’administration Biden accepte les allégations israéliennes concernant l’UNRWA sans prendre la peine d’enquêter dessus.
Dans une attaque remplie de contre-vérités, Elizabeth Dwoskin du Washington Post, ardemment pro-israélienne, a dénigré le reportage factuel de The Grayzone en s’appuyant sur des « recherches » effectuées par un organisme infesté de barbouzes et étroitement lié à l’Anti-Defamation League.
Elizabeth Dwoskin s’est également appuyée sur un ancien des forces spéciales israéliennes à la tête d’une campagne « Dôme de fer numérique » visant à censurer les critiques formulées sur les réseaux sociaux à l’encontre de l’assaut israélien contre Gaza.
Notre peuple palestinien, inébranlable et résilient,
Nos nations arabes et islamiques,
Peuples libres du monde entier, défenseurs de la vérité, de la liberté, de la justice et de la dignité humaine,
À la lumière de l’agression israélienne en cours contre la bande de Gaza et la Cisjordanie — et alors que notre peuple poursuit sa lutte pour l’indépendance, pour la dignité et pour se libérer de l’occupation la plus longue de l’histoire et durant laquelle il a fait preuve de bravoure et d’héroïsme en affrontant la machine meurtrière israélienne —, nous voudrions expliquer à notre peuple et aux peuples libres du monde la réalité de ce qui s’est passé le 7 octobre, les raisons qui l’ont motivé, son contexte général lié à la cause palestinienne, ainsi que réfuter les allégations israéliennes en mettant les faits en perspective.
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