Les laquais de l’OTANistan resteront hébétés et confus. Et alors ? Les laquais manquent de profondeur stratégique ; ils se contentent de se vautrer dans les eaux peu profondes de l’insignifiance.
Les frappes de l’Iran en représailles contre Israël n’ont pas été menées seules. Les partenaires stratégiques que sont la Russie et la Chine soutiennent Téhéran, et leur rôle dans le conflit en Asie de l’Ouest ne fera que croître si les États-Unis ne retiennent pas Israël.
Washington doit gagner sa guerre de Gaza contre l’Iran parce qu’il n’a pas réussi à gagner sa guerre d’Ukraine contre la Russie.
Alors que le soutien de l’Occident à la guerre d’Israël contre Gaza devient indéfendable, Moscou s’aligne sur la Majorité globale pour défendre la Palestine.
Alors que certains poids lourds russes s’efforcent de faire d’Israël un État hostile, il est peu probable que le Kremlin change d’avis. Au contraire, Moscou restera « neutre » pour maximiser son influence en Asie occidentale, tout en se rapprochant des mondes arabe et musulman.
La renaissance de l’Afrique est déjà en cours grâce à des partenariats avec les puissances eurasiennes que sont la Russie et la Chine, dont les contributions significatives sont déjà visibles sur l’ensemble du continent dans les secteurs de la sécurité, de l’économie et des institutions.
Tels des dominos, les États africains tombent l’un après l’autre libérant leurs populations des chaînes du néocolonialisme. Le Tchad, la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et maintenant le Gabon disent « non » à la domination de longue date de la France sur les affaires financières, politiques, économiques et sécuritaires de l’Afrique.
Le président chinois Xi Jinping a qualifié d’« historiques » toutes les décisions majeures prises lors du 15e sommet des BRICS en Afrique du Sud. On pourrait même considérer cela comme un euphémisme.
L’échiquier géopolitique est en perpétuel mouvement — et jamais autant que dans la conjoncture incandescente que nous vivons.
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