V : faux arguments

V : faux arguments

On peut, pour prouver une assertion dans le cas où l’adversaire refuse d’approuver de vrais arguments, soit parce qu’il n’en perçoit pas la véracité, soit parce qu’il devine où l’on veut en venir, utiliser des arguments que l’on sait être faux. Dans ce cas, il faut prendre des arguments faux en eux-mêmes, mais vrais ad hominem, et argumenter avec la façon de penser de l’adversaire, c’est-à-dire ex concessis. Une conclusion vraie peut en effet découler de fausses prémisses, mais pas l’inverse. De même, on peut détourner les faux arguments de l’adversaire par de faux arguments qu’il pense être vrais. Il faut utiliser son mode de pensée contre lui. Ainsi, s’il est membre d’une secte à laquelle nous n’appartenons pas, nous pouvons utiliser la doctrine de secte contre lui. Aristote, Topiques, VIII, 9.

 IV : cacher son jeu

VI : postuler ce qui n’a pas été prouvé

 

 

 
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