Les reportages de la BBC sur la destruction d’un théâtre de Marioupol ont été coécrits par un agent ukrainien qui est lié à une entreprise en première ligne des efforts dans la guerre de l’information.
Qui est donc de Bretton-Gordon, et sa réapparition soudaine en tant qu’expert de la guerre Russie-Ukraine est-elle le signe d’un retour à la dangereuse politique de la ligne rouge anglo-étatsunienne ?
L’objectif suprême est le changement de régime en Russie. L’Ukraine n’est qu’un pion dans le jeu — ou pire, juste de la chair à canon.
Les États de l’OTAN déversent des armes en Ukraine pour attiser la violence et créer un nouvel Afghanistan au cœur de l’Europe.
L’« ordre international fondé sur des règles » — comme dans « imposer sa volonté par l’intimidation »1 — s’effiloche beaucoup plus rapidement que quiconque aurait pu le prévoir.
L’ancien ambassadeur des États-Unis en Russie, William J. Burns, aujourd’hui directeur de la CIA, a admis dans un câble diplomatique classifié de 2008 que l’expansion de l’OTAN en Ukraine franchissait les « lignes rouges » de Moscou en matière de sécurité et « pourrait potentiellement diviser le pays en deux, entraînant des violences ou même, selon certains, une guerre civile, ce qui forcerait la Russie à décider si elle doit intervenir ».
Les notes d’une réunion de 1991 prouvent que les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont assuré à l’Union soviétique que l’OTAN ne s’étendrait pas à l’est. Cela fait partie d’un ensemble croissant de preuves attestant que l’Occident n’a pas tenu sa promesse envers la Russie.
Les médias d’entreprise ne sont pas nos amis. Leur couverture de la pandémie n’a pas pour but de promouvoir le bien public. Elle est là pour nourrir nos angoisses, pour nous inciter à en redemander et pour monétiser cette détresse. Le seul remède à cette maladie ? Beaucoup plus d’esprit critique.
Depuis Djibouti, les États-Unis entraînent des intermédiaires et bombardent des pays d’importance stratégique au nom de la démocratie et du contre-terrorisme. Pour justifier la militarisation du pays, Washington attise les craintes quant aux ambitions régionales de la Chine.
La France doit-elle accorder l’asile politique à Julian Assange, suivant une quarantaine de députés qui plaident en ce sens ? L’animateur de France Culture Frédéric Martel se propose d’arbitrer la question… en arguant de calomnies et de fausses informations ressassées par les détracteurs — et les persécuteurs — du fondateur de WikiLeaks. Un procès bouclé en trois minutes d’antenne.
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