Le procureur général de la CPI, Karim Khan, a recueilli des millions de dollars auprès des États de l’OTAN en élaborant un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine tout en gelant les enquêtes sur les crimes de guerre bien documentés des États-Unis et d’Israël. Chemin faisant, il s’est fait de puissants amis à Washington, Londres, Kiev… et Hollywood.
Les professeurs Benny Morris, de l’Université Ben-Gourion, et Benjamin Z. Kedar, de l’Université hébraïque de Jérusalem, ont produit un article extraordinaire, basé sur une multitude de documents d’archives, qui révèle avec des détails choquants les dimensions jusqu’ici occultées d’une opération menée par les forces sionistes pour utiliser des armes chimiques et biologiques à la fois contre les armées arabes envahissantes et les civils locaux, pendant la guerre de 1948.
En juillet 2021, nous nous intéressions à la couverture qu’infligeait le « 20 h » de France 2 au conflit opposant Israël aux Palestiniens.1 Nous notions alors à quel point c’est une constante dans cette rédaction, pour ne pas dire une ligne éditoriale, que de mutiler l’information (et le droit d’être informé) sur ce conflit en accumulant les œillères, les angles morts et les biais, voire les mensonges. Un constat qui ne s’est pas démenti depuis, y compris lorsqu’une journaliste palestinienne, mondialement reconnue, a été récemment assassinée par l’armée israélienne.
L’annonce par Israël qu’il ne poursuivra pas l’enquête sur l’assassinat de la célèbre journaliste d’Al Jazeera Shireen Abu Akleh n’est pas surprenante. Une chose est sûre : il est très improbable que le meurtre d’une journaliste comme Shireen Abu Akleh soit la décision d’un soldat isolé ou d’un commandant sur le terrain.
La journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, reporter bien connue et très appréciée d’Al Jazeera et qui a couvert la Palestine pendant deux décennies, a été abattue par un sniper israélien le 11 mai alors qu’elle documentait un raid israélien sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée.
Israël et son lobby dépendent du soutien des États-Unis. Ainsi, lorsque Washington entre en guerre, le lobby offre souvent ses services de propagande à la cause.
Comme le montre la victoire électorale de Gabriel Boric, un nouvel espoir pourrait naître à travers l’Amérique latine. Pour le gouvernement des États-Unis et son allié israélien, ce n’est pas une bonne nouvelle.
Si des organisations telles que la FIJ, le CIO et d’autres géants du sport international agissaient de manière responsable et interdisaient aux équipes représentant Israël de participer aux compétitions internationales, un athlète n’aurait pas besoin de risquer sa carrière et d’agir, comme l’a fait Fethi Nourine, seul.
Le récit sioniste est sans doute responsable de l’attitude accueillante et indulgente du monde entier malgré les crimes horribles et impardonnables commis par Israël depuis sa fondation en 1948.
Seconde partie de notre article consacré à la couverture médiatique du « conflit israélo-palestinien » par France 2.
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