Le 8 octobre, alors que les combats faisaient rage à Alep, le projet de résolution présenté par la France a été rejeté par le Conseil de sécurité de l’ONU. La Russie et le Vénézuéla ont voté contre. La Chine et l’Égypte se sont abstenues. François Hollande déclara avant le vote que le pays qui oppos...
Dès le lendemain des attentats, une chape de plomb s’est abattue. En guise d’explication, il fallut se contenter d’une sorte de western planétaire. À quoi bon tenter d’expliquer l’événement puisque l’essentiel était de punir les coupables ? Exit l’inquiétante complexité d’un monde que l’on répugne à comprendre, place à l’affrontement binaire du Bien et du Mal. L’événement fut vidé de sens, projeté dans l’imminence d’une croisade dont le président américain, ce justicier mondial, prenait la tête au nom d’une Amérique meurtrie.
Comme si elle avait les vertus d’un exorcisme incantatoire, une véritable litanie inonde les médias occidentaux. La Russie, dit-on, est une menace pour l’Occident, un péril mortel pour ses intérêts, un ferment corrosif pour ses valeurs. Insensible à la diplomatie, cette puissance aux allures de brut...
Loin des discours fumeux des conférences internationales, les réalités palestiniennes parlent d’elles-mêmes. En pulvérisant son assise territoriale, la colonisation juive a tué dans l’œuf la possibilité concrète d’un État palestinien. Cette impossibilité saute aux yeux comme une évidence géographique : on ne bâtira jamais un État viable sur les fragments épars d’un territoire rabougri. Avec les funestes accords d’Oslo, les Palestiniens ont obtenu par charité quelques miettes de leur propre pays. Mais ce n’était pas assez humiliant. Lacérée de routes flambant neuves et truffée de colonies, la Palestine a été laminée par le rouleau compresseur de l’occupation. Les dirigeants occidentaux peuvent toujours prononcer des incantations magiques en faveur de la solution à deux États, elle est bel et bien finie.
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