L’annonce par Israël qu’il ne poursuivra pas l’enquête sur l’assassinat de la célèbre journaliste d’Al Jazeera Shireen Abu Akleh n’est pas surprenante. Une chose est sûre : il est très improbable que le meurtre d’une journaliste comme Shireen Abu Akleh soit la décision d’un soldat isolé ou d’un commandant sur le terrain.
Si des organisations telles que la FIJ, le CIO et d’autres géants du sport international agissaient de manière responsable et interdisaient aux équipes représentant Israël de participer aux compétitions internationales, un athlète n’aurait pas besoin de risquer sa carrière et d’agir, comme l’a fait Fethi Nourine, seul.
Le récit sioniste est sans doute responsable de l’attitude accueillante et indulgente du monde entier malgré les crimes horribles et impardonnables commis par Israël depuis sa fondation en 1948.
Lorsque Naftali Bennett — pour la première fois, un Premier ministre israélien porte la kippa — se réfère à la Bible pour justifier sa revendication de la terre d’Israël, il ne fait pas référence aux écritures juives, mais à la doctrine religieuse protestante.
Le 2 juin 1967 était une journée chargée de tension au quartier général des Forces de défense d’Israël1 à Tel-Aviv. Depuis des semaines, les généraux ont poussé le gouvernement à déclencher une guerre. Le Premier ministre israélien, Levi Eshkol, qui faisait également office de ministre de la Défense, est venu voir les généraux au centre de commandement de l’armée. Tous les généraux qui composaient le haut commandement de Tsahal étaient présents. Cette réunion est connue pour avoir été qualifiée d’épreuve de force. Des années plus tard, certains accuseront même l’armée d’une tentative de coup d’État.
Akka, Haïfa, Tabaria sont toutes des villes avec une histoire arabe riche, et que Daher a transformées en villes prospères ; et pourtant, le souvenir de cette figure subsiste très peu à cause des énormes efforts déployés par l’État d’Israël pour contrôler le récit historique.
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