Les médias occidentaux ont présenté un rapport de l’ONU comme la preuve que le Hamas avait agressé sexuellement des Israéliennes. Pourtant, les auteurs du document ont admis qu’ils n’avaient pas pu localiser une seule victime, ont suggéré que les responsables israéliens avaient mis en scène un viol et ont dénoncé des « interprétations médico-légales inexactes ».
150 jours de génocide. 150 jours de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité qui s’enchaînent à une vitesse telle qu’on pourrait presque passer à côté. Pourtant, nombre de ces crimes mériteraient de faire la une des journaux pendant des jours, si ce n’est des semaines. Au lieu de ça, les médias occidentaux n’en ont pas parlé, ou à peine. C’est la raison qui nous pousse aujourd’hui à (re)mettre en lumière sept d’entre eux. Sept crimes qui reflètent le degré d’inhumanité inouï atteint durant cette guerre. Sept crimes qu’il ne faudra jamais oublier.
Le contenu du document de l’Association des centres d’aide aux victimes de viols en Israël, qui prétend que les viols du Hamas sont « systématiques », provient en grande partie de témoignages de seconde main discrédités et d’articles de presse débunkés. Parmi les sources les plus citées, figure un article douteux du New York Times qui a déclenché une révolte au sein même du journal de la part de son personnel.
Tout en envoyant des armes pour soutenir l’assaut du gouvernement d’Israël contre Gaza, l’administration Biden accepte les allégations israéliennes concernant l’UNRWA sans prendre la peine d’enquêter dessus.
Notre peuple palestinien, inébranlable et résilient,
Nos nations arabes et islamiques,
Peuples libres du monde entier, défenseurs de la vérité, de la liberté, de la justice et de la dignité humaine,
À la lumière de l’agression israélienne en cours contre la bande de Gaza et la Cisjordanie — et alors que notre peuple poursuit sa lutte pour l’indépendance, pour la dignité et pour se libérer de l’occupation la plus longue de l’histoire et durant laquelle il a fait preuve de bravoure et d’héroïsme en affrontant la machine meurtrière israélienne —, nous voudrions expliquer à notre peuple et aux peuples libres du monde la réalité de ce qui s’est passé le 7 octobre, les raisons qui l’ont motivé, son contexte général lié à la cause palestinienne, ainsi que réfuter les allégations israéliennes en mettant les faits en perspective.
« Si vous parlez à un Américain ordinaire ou, d’après mon expérience, à un Israélien moyen, ils ne savent rien de qui sont les Palestiniens. Ils ne savent pas d’où ils viennent, ils ne savent pas comment ils vivent, ce qu’ils croient, et ils ne veulent pas le savoir. Pas vrai ? Parce que cela ne fait que compliquer les choses […] »
(Sam Biagetti, historien)
De nouvelles preuves montrent que ce sont les forces de sécurité israéliennes, et non le Hamas, qui ont causé le plus grand nombre de morts lors du festival de musique — des morts civiles qui ont ensuite été utilisées pour justifier le génocide de Gaza par Tel-Aviv.
En première page, le New York Times allègue qu’« un schéma plus large de violence à caractère sexiste le 7 octobre » a été mis en pratique par le Hamas. The Grayzone passe au crible l’article pour le réfuter point par point, puis demande des réponses au quotidien pour sa faute professionnelle en matière de journalisme.
Une note expliquant la rétractation de l’affirmation selon laquelle les militants du Hamas avaient des ordres précis quant à « quel commandant devait violer quelle soldate » indique que la publication s’est censurée à la demande du gouvernement israélien.
Les événements dramatiques et retentissants qui se sont déroulés en Palestine à partir du 7 octobre ont pris beaucoup de gens par surprise. Mais, les observateurs attentifs n’en faisaient pas partie.
Peu de personnes s’attendaient à ce que des combattants palestiniens soient parachutés dans le sud d’Israël le 7 octobre, et qu’au lieu de capturer un seul soldat — comme cela a été le cas en 2006 —, des centaines d’Israéliens, dont de nombreux soldats et civils, se retrouvent captifs dans la bande de Gaza assiégée.
La raison de cette « surprise », cependant, est la même que celle pour laquelle Israël est encore sous le choc collectif, à savoir la tendance à prêter une grande attention aux discours politiques et aux analyses de renseignements provenant d’Israël et de ses partisans, tout en négligeant largement le discours palestinien.
Pour une meilleure compréhension, revenons au début.
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