S’interroger sur les rapports entre le marxisme et le Parti communiste chinois, c’est s’engager dans un dédale vertigineux. Non seulement les questions jaillissent de toutes parts, mais on se heurte assez vite à un problème de méthode : faut-il évaluer le « socialisme chinois de la nouvelle ère » au regard du « socialisme de Marx » ? Qui plus est, ce problème de méthode — qu’il faudra traiter comme tel — recouvre un véritable problème de fond : le socialisme étant selon Marx une phase transitoire (le « premier stade du communisme ») entre la société capitaliste et la société communiste, à partir de quel moment peut-on dire que l’élément communiste l’emporte sur l’élément capitaliste ? Et comment peut-on déterminer ce point de bascule — à supposer qu’il soit possible et légitime de le faire — dans la trajectoire passée, présente et future (à titre d’hypothèse) du socialisme chinois ? Autrement dit, le socialisme au stade primaire dont se prévaut aujourd’hui le Parti communiste chinois a-t-il quelque chose à voir avec le socialisme tel que Marx le concevait ? Que laisse-t-il augurer quant à la poursuite de la transition socialiste en Chine ? Ce qui revient aussi à demander : puisque le PCC se réclame du marxisme, dans quelle mesure la théorie et la pratique des communistes chinois (de Mao à nos jours) sont-elles marxistes ?
On aura beau tenter d’occulter cette évidence, elle saute aux yeux : la Chine a accompli en soixante-quinze ans ce qu’aucun pays n’a réussi à faire en deux siècles. Elle a imaginé des solutions inédites, multiplié les succès comme les échecs. Aujourd’hui, cette odyssée continue, charriant à nouveau...
Antonio Negri est mort.
Au-delà du respect dû au disparu, qui était incontestablement un grand intellectuel, je m’autorise ici à présenter quelques objections à certaines de ses thèses.
Voici l’éditorial du « Monde » (15 octobre 2022) sur le 20e Congrès du Parti communiste chinois.
Lecture et analyse critique.
Comme dans une tragédie grecque dont le protagoniste provoque précisément le sort qu’il a cherché à éviter, la confrontation entre les États-Unis/OTAN et la Russie en Ukraine aboutit exactement à l’inverse de l’objectif américain, qui est d’empêcher la Chine, la Russie et leurs alliés d’agir indépen...
La guerre de l’OTAN en Ukraine est une phase de la guerre hybride que l’Occident mène contre la Russie et tout pays qui choisit une voie économique autre que la subordination à l’empire des États-Unis.
Il est maintenant clair que l’escalade de la nouvelle guerre froide actuelle a été planifiée il y a plus d’un an. Le plan de l’Amérique pour bloquer Nord Stream 2 faisait en réalité partie de sa stratégie visant à empêcher l’Europe occidentale (« OTAN ») de rechercher la prospérité par le commerce e...
« RAPPEL : Nous sommes dans une situation désastreuse maintenant. La seule chose qui compte est l’anticommunisme. Si ces gens ne sont pas vaincus, nous sommes tous grillés. Donc la droite doit s’unir. Chaque branche de celle-ci. Unissons-nous et nous pourrons gagner. Nous réglerons nos différends un...
Comme le montre la victoire électorale de Gabriel Boric, un nouvel espoir pourrait naître à travers l’Amérique latine. Pour le gouvernement des États-Unis et son allié israélien, ce n’est pas une bonne nouvelle.
Les États-Unis, l’UE et l’OEA lancent une nouvelle tentative de coup d’État contre le gouvernement sandiniste du Nicaragua, en refusant de reconnaître ses élections de 2021. Ben Norton, de The Grayzone, a observé le vote sur le terrain et a rédigé ce rapport.
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