S’interroger sur les rapports entre le marxisme et le Parti communiste chinois, c’est s’engager dans un dédale vertigineux. Non seulement les questions jaillissent de toutes parts, mais on se heurte assez vite à un problème de méthode : faut-il évaluer le « socialisme chinois de la nouvelle ère » au regard du « socialisme de Marx » ? Qui plus est, ce problème de méthode — qu’il faudra traiter comme tel — recouvre un véritable problème de fond : le socialisme étant selon Marx une phase transitoire (le « premier stade du communisme ») entre la société capitaliste et la société communiste, à partir de quel moment peut-on dire que l’élément communiste l’emporte sur l’élément capitaliste ? Et comment peut-on déterminer ce point de bascule — à supposer qu’il soit possible et légitime de le faire — dans la trajectoire passée, présente et future (à titre d’hypothèse) du socialisme chinois ? Autrement dit, le socialisme au stade primaire dont se prévaut aujourd’hui le Parti communiste chinois a-t-il quelque chose à voir avec le socialisme tel que Marx le concevait ? Que laisse-t-il augurer quant à la poursuite de la transition socialiste en Chine ? Ce qui revient aussi à demander : puisque le PCC se réclame du marxisme, dans quelle mesure la théorie et la pratique des communistes chinois (de Mao à nos jours) sont-elles marxistes ?
On aura beau tenter d’occulter cette évidence, elle saute aux yeux : la Chine a accompli en soixante-quinze ans ce qu’aucun pays n’a réussi à faire en deux siècles. Elle a imaginé des solutions inédites, multiplié les succès comme les échecs. Aujourd’hui, cette odyssée continue, charriant à nouveau...
Antonio Negri est mort.
Au-delà du respect dû au disparu, qui était incontestablement un grand intellectuel, je m’autorise ici à présenter quelques objections à certaines de ses thèses.
Entre 1975 et 1991, Cuba s’est engagée dans une remarquable mission internationaliste connue sous le nom d’Operación Carlota. Celle-ci a été entreprise pour défendre l’indépendance toute nouvelle de l’Angola contre une invasion de l’Afrique du Sud de l’époque de l’apartheid, et elle a joué un rôle central et plus large dans les luttes anticoloniales et de libération nationale en Afrique.
Des dossiers britanniques récemment déclassifiés jettent une lumière troublante sur les origines et le fonctionnement interne de l’opération Gladio, un complot de l’OTAN déployant des milices terroristes fascistes à travers l’Italie. Les espions de Londres ont-ils appliqué leur expérience à l’Ukraine ?
Les graines de ce conflit n’ont pas été plantées en 2014, ni même en 1991. Elles ont plutôt été semées dès le 22 juin 1941, lorsque les troupes nazies ont traversé la frontière pour la première fois dans le cadre de l’opération Barbarossa de Franz Halder.
Voici l’éditorial du « Monde » (15 octobre 2022) sur le 20e Congrès du Parti communiste chinois.
Lecture et analyse critique.
« Le communiste, qui est internationaliste, peut-il être en même temps patriote ? Nous pensons que non seulement il le peut, mais il le doit. Ce sont les conditions historiques qui déterminent le contenu concret du patriotisme. Il y a notre patriotisme à nous, et il y a le patriotisme des agresseurs...
« Je me demande comment on en est arrivé à ce que la plupart des milliardaires en Ukraine soient juifs ? » (Dmytro Yarosh, ancien député du peuple d’Ukraine1)
« La terreur ne sera pas seulement un moyen d’autodéfense, mais également une forme d’agitation, qui touchera amis et ennemis, qu’ils le désirent ou non. » (UVO, Organisation militaire ukrainienne fasciste, brochure de 1929)
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