IV : cacher son jeu

IV : cacher son jeu

Lorsque l’on désire tirer une conclusion, il ne faut pas que l’adversaire voie où l’on veut en venir, mais quand même lui faire admettre les prémisses une par une, l’air de rien, sans quoi l’adversaire tentera de s’y opposer par toutes sortes de chicanes. S’il est douteux que l’adversaire admette les prémisses, il faut établir des prémisses à ces prémisses, faire des présyllogismes et s’arranger pour les faire admettre, peu importe l’ordre. Vous cachez ainsi votre jeu jusqu’à ce que votre adversaire ait approuvé tout ce dont vous aviez besoin pour l’attaquer. Ces règles sont données dans Aristote, Topiques, VIII, 1.

Ce stratagème n’a pas besoin d’être illustré par un exemple.

 III : la généralisation des arguments adverses

V : faux arguments

 

 

 
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