Bien que le Washington Post ait été contraint de retirer la première phrase et la prémisse centrale de sa « révélation » insignifiante1 ciblant The Grayzone, les agents pro-israéliens utilisent l’article malveillant pour exiger une enquête fédérale.
Rebecca Weiner est une professeure de l’université de Columbia qui occupe également le poste de directrice du renseignement au sein du département de la Police de New York. Le maire Eric Adams lui attribue :
Cochav Elkayam-Levy, l’avocate israélienne au centre de la campagne accusant le Hamas de violences sexuelles systématiques le 7 octobre, est maintenant elle-même accusée par les médias israéliens d’escroquer les donateurs et de diffuser de fausses informations. Les allégations sont apparues quelques jours seulement après qu’Elkayam-Levy a reçu le prestigieux prix Israël.
The Grayzone a obtenu les slides d’une présentation confidentielle du lobby israélien basée sur les données du sondeur d’opinion républicain, Frank Luntz. Les documents contiennent des sujets de discussion pour les politiciens et les personnalités publiques qui cherchent à justifier l’assaut d’Israël sur la bande de Gaza.
Tout en affirmant à tort avoir reçu une « confirmation indépendante » des affirmations de viols de masse par le Hamas — affirmations déjà débunkées —, le porte-parole du département d’État US a déclaré qu’il « ne peut pas vérifier de manière indépendante » les accusations des experts des droits de l’homme de l’ONU selon lesquelles des soldats israéliens ont abusé sexuellement et massacré systématiquement des femmes et des filles palestiniennes dans la bande de Gaza assiégée.
Le contenu du document de l’Association des centres d’aide aux victimes de viols en Israël, qui prétend que les viols du Hamas sont « systématiques », provient en grande partie de témoignages de seconde main discrédités et d’articles de presse débunkés. Parmi les sources les plus citées, figure un article douteux du New York Times qui a déclenché une révolte au sein même du journal, de la part de son personnel.
Dans une attaque remplie de contre-vérités, Elizabeth Dwoskin du Washington Post, ardemment pro-israélienne, a dénigré le reportage factuel de The Grayzone en s’appuyant sur des « recherches » effectuées par un organisme infesté de barbouzes et étroitement lié à l’Anti-Defamation League.
Elizabeth Dwoskin s’est également appuyée sur un ancien des forces spéciales israéliennes à la tête d’une campagne « Dôme de fer numérique » visant à censurer les critiques formulées sur les réseaux sociaux à l’encontre de l’assaut israélien contre Gaza.
Une mère israélienne indignée a déclenché un tollé après avoir accusé l’armée israélienne d’avoir délibérément gazé son fils à mort alors qu’il était détenu dans un tunnel de Gaza. Elle affirme aujourd’hui que l’armée a fait enlever la pierre tombale de son fils après que son message critique est devenu viral.
Son meurtre fait suite à une série d’attaques de l’armée contre des captifs israéliens à Gaza, ce qui soulève des questions quant à l’existence d’une politique de tirs amis visant à empêcher les échanges de prisonniers.
En première page, le New York Times allègue qu’« un schéma plus large de violence à caractère sexiste le 7 octobre » a été mis en pratique par le Hamas. The Grayzone passe au crible l’article pour le réfuter point par point, puis demande des réponses au quotidien pour sa faute professionnelle en matière de journalisme.
Fondé par un violeur en série connu comme le « Jeffrey Epstein haredi », le groupe de sauvetage ultra-orthodoxe israélien ZAKA est responsable de certaines des histoires inventées d’atrocités les plus obscènes après le 7 octobre — des bébés décapités aux « viols de masse », en passant par un fœtus découpé du ventre de sa mère.
Le secrétaire d’État Antony Blinken et le président Joseph Biden se sont tous deux fait l’écho de témoignages de ZAKA, manifestement faux, sur des atrocités qui auraient été commises par le Hamas.
Entaché par des allégations de fraude financière, ZAKA profite de la publicité du 7 octobre pour collecter des sommes d’argent sans précédent.
Sa rivale, l’organisation United Hatzalah, a raconté elle aussi de fausses histoires, celles de bébés cuits dans des fours, alors qu’elle se rapproche d’un objectif de collecte de fonds de 50 millions de dollars.
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