Désintérêt des rédactions et sous-information chronique : deux traits de l’information internationale dominante dont la Bolivie continue de faire les frais. Lors d’un concert de désinformation autour des élections générales (présidentielle notamment) organisées en 2019, la presse française (et internationale) n’a pas hésité à maquiller un coup d’État en « démission forcée » ou en produit d’une « convergence de griefs » contre le président sortant Evo Morales. Le tout accompagné d’un regard plein de bienveillance sur l’autoproclamation de Jeanine Áñez à la Présidence, au terme d’un processus ayant piétiné les principes démocratiques les plus élémentaires.1 Si l’arrestation de cette dernière, entre le 12 et le 13 mars 2021, a fait « réapparaître » le pays dans la presse française, le traitement médiatique n’en a pas été meilleur. Dépendance à l’AFP, bâtonnage de dépêches, amnésie et manque d’investigation ont une nouvelle fois fait tousser l’information.
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